ELECTRONIC METROPOLITAN AREA BASEL
OU UNE ETUDE DES CLUSTERS DE LA REGION BÂLOISE
Marc Pignol as Architect stay involved throughout the construction process of the research lab in Riehen.
Marc Pignol, né à Saarbrücken (République Fédérale d'Allemagne) le 5 septembre 1974
marcpignol@web.de
Expérience professionnelle
2006 - 2023 Freelance, Travail sur des études et des projets urbains de Bâle
2003 Assistant Urbaniste, Ministère de la Construction et de l’Urbanisme
2003 Assistant Architecte, Bureau d’Etude et d’Architecture, Dakar / Sénégal
2000 Professeur en soutien scolaire (Anglais et Mathématiques), Paris
1998 Aide documentaliste, Consultant ECD, Paris
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1991 Deutsches Sprachdiplom der Kultusministerkonferenz, Lycée International des Pontonniers, Strasbourg
1993 Diplôme du Baccalauréat de l’Enseignement du Second Degré, Lycée International des Pontonniers, Strasbourg
2002 Architecte D.P.L.G., Ecole d’architecture, Paris-Val de Seine
2005 Diplôme d’Etudes Supérieures "Structures Urbaines et Processus de Projet ”, Institut National des Sciences Appliquées, Strasbourg
2010 Formation sur logiciel CAO / DAO
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Madame, Monsieur,
En 1996, j'ai effectué un stage à "Economie et Culture de Développement", un cabinet de consultants à Paris. Depuis ce stage en 1996, je me suis intéressé au sujet de la coopération transfrontalière, plus particulièrement à la ville de Bâle, Saint Louis, Weil et Lörrach.
J'ai fait mes études à l'Ecole d'Architecture de Paris Val de Seine et j’ai élaboré un projet avec l’aide de Mr. Klaus Werner du Ministère de l’Equipement à Paris pour mon diplôme d’architecture.
Puis en 2005, j’ai rédigé un mémoire pour mon master en urbanisme à l’INSA de Strasbourg, dont le sujet est l’« Impact de la frontière sur la morphologie de l’agglomération tri nationale de Bâle et prise en compte dans la mise en œuvre du projet. »
Je me tiens à votre disposition pour toutes informations complémentaires concernant ce projet et si il vous intéresse ou si vous pouvez me donner des pistes comment concrétiser ce projet, je serais heureux de vous rencontrer pour aborder plus en détail ce projet.
Bien cordialement,
Marc Pignol
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LE PROJET:
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Aujourd’hui, on est en train de réaliser la Bio Valley dans le Rhin Supérieur, donc la spécialisation de cette région dans les biotechnologies. Demain, je propose d’allier la micro mécanique et l’électronique du Jura à la Bio Valley. Donc : quand l’axe nord-sud de développement en biotechnologies rejoint le “cluster” (grappe de spécialisation industrielle ou tertiaire) de l’arc jurassique à Bâle au moment de l’aube de la révolution industrielle de la robotique mobile.
DNA COMPUTING AND CRYPTOLOGIE
Permettre de concevoir des automates fonctionnant à base de super calculateurs, à partir de connaissances en biologie, biochimie, chimie, physique, mathématiques et sciences en ordinateurs devient alors le thème commun pour l’avenir de l’évolution de l’aire géographique autour du Jura et du Rhin sud.
Il faut noter qu’une nouvelle branche industrielle est déjà née : la nouvelle économie de l’industrie des services de la robotique. Selon des experts, l’industrie d’androïde pourrait devenir la plus grande industrie du XXI ème siècle.
Au milieu de ce siècle ou même déjà avant, elle rivalisera avec l’industrie automobile, sans oublier que le Jura est une région ou l’industrie automobile (surtout autour de Sochaux) a un rôle primordial :
de l’automobile à l’automation ?
Les investissements d’après les experts devraient commencer dans ce domaine au niveau industriel et des services dès ce jour pour ne pas manquer cette nouvelle ère de l’économie. Il faut savoir qu’au début des années 2000, les robots sont au stade de ce que l’ordinateur a été en 1980. La robotique touche différents marchés, et permet de moderniser l’industrie présente dans la région bâloise dans le domaine médicale, de l’industrie mécanique et automobile.
Il existe actuellement quatre types de robots :
- téléguides
- programmables
- autonomes
- LARI (limited authority render control).
Certains scientifiques voit six domaines de la recherche, qui contribuent à l’élaboration d’un tel « animat » :
1. ETHOLOGIE (éthogramme, lois comportementales, modèle de sélection de l’ action, …)
2. PSYCHOLOGIE (perception, apprentissage, mémoire, émotion, …)
3. BIOLOGIE (génétique, physiologie, développement, évolution, …)
4. ROBOTIQUE (architectures physiques, environnement réel, …)
5. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (modèles computationneles des processus cognitifs)
6. VIE ARTIFICIELLE (principes d’ autonomie, algorithmes génétiques, …)
> l’accélération des capacités calculatoires
Les scientifiques tendent à croire que, tel l’inconscient de l’intelligence artificielle est le calcul, les lois de l’univers se laisserai aussi calculer. Ainsi, on retrouve dans cette approche une notion du « tout quantifiable ».
Or, il n’est pas envisageable de quantifier les émotions.
Il est probablement important de contribuer à faire évoluer les capacités calculatoires d’ordinateurs, qu’il soit au silicium, quantique (optique, à base de gênes ou moléculaire) ou autres dans l’avenir.
Ce qui semble intéressant aujourd’hui, c’est qu’on arrive à faire calculer un ordinateur à partir d’élément structurel organiques vivants.
On a crée de minuscules ordinateurs programmables à partir de molécules biologiques. Les entrées, les sorties et les logiciels sont faits de molécules d’ADN.
Comme support matériel, on utilise deux enzymes naturelles qui agissent sur l’ADN. En solution, toutes ces molécules travaillent sur la molécule d’entrée pour créer la molécule de sortie, formant une simple machine à calculer, qu’on considère comme un automate fini.
Mettre en place une matrice complexe en mesure d’apprendre permettrait à ce que ces automates connaissent leurs propre évolutions, une fois mise en place, donc transmises par nos connaissances.
Permettre de concevoir des automates fonctionnant à base de super caluculateurs, à partir de connaissances en biologie, biochimie, chimie, physique, mathématiques et sciences en ordinateurs devient alors le thème commun pour l’avenir de l’évolution de l’aire géographique autour du Jura et du Rhin sud.
Il faut noter qu’une nouvelle branche industrielle est déjà né : la nouvelle économie de l’industrie des services de la robotique. Selon des experts, l’industrie d’androïde pourrait devenir la plus grande industrie du XXI ème siècle.
Au milieu de ce siècle ou même déjà avant, elle rivalisera avec l’industrie automobile, sans oublier que le Jura est une région ou l’industrie automobile (surtout autour de Sochaux) a un rôle primordiale : de l’automobile à l’automaton ?
CENTRES DE RECHERCHES
ELECTRONIC METROPOLITAN AREA BASEL LÖRRACH
A. LE PROJET ET « LES PROJETS »
Pour le projet, il s’agit de construire un paysage. On est donc à une échelle géographique.
Le projet est une démarche circulaire autour d’un noyau de la ville de Bâle, qui ne négligera pas la centralité, car il devient référence au centre de Bâle.
Les architectes aujourd’hui ne comprennent pas que ce n’est pas seulement au centre des villes qu’il faut travailler (tel que Londres), mais aussi intégrer la périphérie, travailler sur la périphérie.
Le projet “Electronic Metroplitan Area Basel” a pour but de fonctionner comme une nouvelle limite et qu’on essayera au mieux d’intégrer dans la nature présente autour de Bâle.
Il a un lieu dans la “périphérie de Bâle tri nationale”, donc un lieu ou plutôt des lieux où les opérations ce juxtaposent sans lien. “Electronic Metropolitan Area Basel” a “une action sur le paysage qui est doté en cet endroit d’une présence extraordinaire du début des collines de la Forêt Noire en Allemagne.
Ailleurs, on aura une approche d’un aspect de lien entre deux points, qui se justifie par un mode de lecture et d’utilisation de la nature dans la projétation.
Ce projet est un itinéraire, qui coïncide avec les chemins de crête des collines traversées et les possibilités du développement futur.
Pourquoi plusieurs réponses à ce projet qui ne devient qu’un?
Il y a plusieurs cultures, donc il n’y a pas qu’une réponse au projet, ce qui ne veux pas dire qu’il y a plusieurs projets. Les projets s’imbriquent et fusionnent entre eux et deviennent un projet.
Définissons à présent les éléments du projet qui va le constituer :
1 - le centre de recherche à Riehen, « Sparta(c)kus Suisse» (le nom de ce projet vient du fait que l’être humain doit être délivré par les machines pour lui éviter des tâches de travail trop difficiles ou trop incommodes, mais le nom « Sparta(c)kus Suisse» peut porter sujet de discours et éventuellement modifié)
2 - Les zones d’activités intégrées dans le réseau de ce projet
3 - Le square de la culture électronique à Weil am Rhein, transition entre deux morphologies urbanistiques de ce projet, voisinant avec la Römerstrasse et le musée Vitra. Le square est lieu, et le lieu est ciment de la ville
5 - Un aménagement paysage entre Lörrach et Pratteln dans la Forêt Noire.
Le concept est celui du thème de l’environnement:
- à l’état sauvage tel que la nature se présente en ce territoire, les Auen du Rhin, la vallée de la Wiese et la Forêt Noire du Sud
- à l’état d’architecture ou urbanisme de la nature influence sociétale sur la nature) comme nous l’avons évoqué précédemment
- à l’état d’intégration de nouveaux bâtiments du corridor dans l’environnement des parcs et jardins (influence sociétale et économique).
B. Vers un projet générateur : le pôle de recherche de Riehen
Il ne s’agit de créer des emplois à hautes valeur ajoutés et d’augmenter l’attraction et l’éveil à l’importance de la nature et de la biologie dans la recherche et aussi dans la qualité de notre vie au niveau territoriale, tout en ne voulant pas concentrer le projet dans ce lieu, attirant les gens en masse, ce qui détruirait la qualité environnementale. D’où une taille relativement limitée de ce pôle de recherche, qui sera mise en relation avec deux autres pôles nouveaux, si toutefois le besoin se manifeste et la coopération transfrontalière entre la Suisse deviendra un jour une réalité.
C.1. La transformation – qui nous aidera dans la conception
Le bâtiment extérieur est une forme de cellule qui se partage (“mitose”) - donc une métaphore repris de la nature.
Il y a deux logiques de conception du pôle :
une logique extérieure par un plan en biais (terrain naturel), on obtient à l’intersection une surface qui détermine le socle du pôle, les fondations de la structure – le terrain déforme la forme régulière. Le pôle n’a ni toiture, ni façade ni entrée directement visible. La coque du pôle doit se fondre avec le terrain
intérieure : ici, la combinaison de formes régulières selon le concept mise en place nous permet d’obtenir une forme de type biomorphique du pôle (tel que le papillon comme certains y verrons). Les locaux sont en suspensions par rapport à la mangrove et apparaissent comme léger, juste à la surface du sol ou un peu en-dessous.
BILLETERIE
DOCUMENTATION INFOMATION |
10 m²
10 m² |
MUSEE |
53 m² |
AMPHITEATRE CONCERT |
110 m² |
ADMINISTRATION SECURITE |
21 m² |
VESTIAIRES CHERCHEURS |
6 m² |
CAFETERIA |
33 m² |
“GREEN HEART” |
265 m² |
RECHERCHE AUTOMATION ORDINATEUR CULTURE ET ANAYSES MOLECULES/ DNA LABORATOIRES A ET B SALLE DE REUNION
|
53 m²
67 m² 33 m² 35 m² |
Une dizaine de chercheurs de nationalité suisse (ailleront en continuité avec d’autres laboratoires de recherche (voir les laboratoires de références, qui ont aussi permis d’établir le programme des locaux de ce projet – voir documents joints sous « références »).
Trois personnes se chargeront de la sécurité et de l’administration du pôle (allemand).
Le bâtiment sera à la transition de terrains géologiquement différents, l’un de type calcaire récifal, l’autres plus ancien, de trias.
Il est aussi à une transition végétale, se situant sur la partie de la colline allant des vergers et la haute colline jusqu’à 500 mètres, où commencent les forêts de pins.
Si l’on observe et essaie de tirer des parallèles entre différentes situations de transitions, tel la région bâloise au niveau sociétale et territoriale, qui se situe entre un milieu marin salé et la forêt tropicale ou des zones d’eau douces, on constate que ces “parties” essentielles transitoires sont très complexes et ont un rôle essentiel.
Ce projet aura donc aura aussi une fonction d’éveil à la nature pour un nombre de touristes, qui auront un accès très restreint et en groupe pour pouvoir visiter ce biotope.